La météo est terrible. Il faut nourrir les essaims tout juste récupérés, sous peine de mort.
En Poitou-Charentes, la météo de début mai est franchement mauvaise. Pluie, vent, températures en dessous des moyennes. Et cela va encore durer au moins 4 jours.
Il faut nourrir les essaims cueillis récemment. Ils n’ont pas encore eu le temps de produire des réserves de miel.
Ne pas les nourrir risque de les condamner à la famine et à la mort.
J’ai préparé plusieurs litres de sirop 50/50 avec un kilo de sucre pour un litre d’eau.
J’en donne un demi-litre par ruchette dans un nourrisseur cadre. L’avantage du nourrisseur cadre est que le sirop reste à bonne température, mais il faut ouvrir la ruche, sous la pluie, avec le risque de refroidir la colonie.
Je donne aussi du sirop avec des nourrisseurs d’entrée. Pas besoin d’ouvrir la ruche et donc pas de refroidissement, mais le sirop sera nettement plus froid et moins accessible.
J’ai une ruche de production avec des fenêtres d’observation. On voit une très belle population dans le corps de ruche et des abeilles aussi dans les hausses.
Ces abeilles ont des réserves et peuvent supporter une semaine sans ressources récoltées par les butineuses.
Évidemment, on ne nourrit pas une ruche destinée à récolter du miel. On veut du miel de fleurs, pas de betterave !
Apiculture
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